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La respiration dans le Qigong

Le Qigong ne propose pas un ensemble de pratiques respiratoires très distinctes comme l’on peut trouver dans le yoga indien avec le pranayama ou dans les yogas tibétains avec les tsalung. Cela étant, la respiration est tout de même un élément clef qui ouvre la porte à de nombreuses possibilités.

La respiration ventrale

La respiration ventrale est la respiration naturelle. Elle s’appelle aussi respiration diaphragmatique car elle se fait en utilisation la descente du diaphragme à l’inspire et sa remontée naturelle à l’expire. C’est la respiration naturelle que l’on peut observer chez les bébés et les enfants en bas âge.

Cette respiration permet :

  • D’apaiser le système nerveux
  • De masser les organes internes et donc d’en libérer les blocages
  • D’augmenter le volume respiratoire (de 25% à 30% !!!)
  • D’allonger le cycle de respiration

Elle est très utile en début de séance pour aider à la relaxation du corps.

Un peu d’anatomie….

Le diaphragme s’attache sur les côtés entre les six arcs costaux (les côtes), à l’arrière sur les premières vertèbres lombaires (tiens, là où se situe mingmen !!!) et à l’avant l’os xyphoïde.

Voici une vidéo en 3D montrant le processus de la respiration. C’est en anglais mais vous pouvez couper le son, la vidéo se suffit à elle-même. VIDEO 1 idem pour celle-ci VIDEO 2

 Et encore une autre VIDEO 3.  Et cadeau bonus : VIDEO 4

Dans un premier temps, cette respiration se pratique simplement avec la conscience du mouvement du diaphragme. Dans un deuxième temps, pour s’ouvrir sur une dimension plus énergétique que la simple relaxation, elle peut être pratiquée :

  • Avec une conscience accrue sur :
    • L’augmentation de la capacité respiratoire (ouverture de la cage thoracique dans toutes les directions, allongement du cycle respiratoire) ;
    • Les organes internes (ressentir l’impact du mouvement du diaphragme sur les organes : foie, rate, pancréas, estomac, intestins) ;
    • le dantian médian (attention, selon les différents qigong, le dantian médian peut se situer au centre de la poitrine ou bien dans l’espace entre les organes internes. C’est à ce dernier dont nous faisons ici allusion) ;
    • Mingmen ; cette respiration, avec une conscience particulière sur mingmen, permet l’ouverture progressive de celui-ci jusqu’à ce que la respiration se fasse exclusivement « par mingmen ».
  • Avec le soulèvement simultané de Huiyin (le centre énergétique du périnée)
    • Pratique plus difficile à réaliser, elle permet de renforcer le Qi du dantian inférieur et d’accentuer l’ouverture de Mingmen. (se crée alors une synergie entre mingmen et le dantian inférieur qui fusionnent pour ne plus faire qu’un).

La respiration inversée

C’est souvent celle-ci que l’on appelle « respiration taoïste » ; enfin, c’est ce que l’on trouve communément sur internet. C’est aussi une technique de respiration qui utilise le diaphragme mais en sens inverse du chapitre précédent. C’est-à-dire qu’à l’inspire, nous allons faire remonter le diaphragme et ouvrir les côtes (ouverture de la cage thoracique) et à l’expire, nous allons pousser le diaphragme vers le bas pour créer une pression sur les organes internes. (voir à ce sujet l’excellent article de Jean-Michel Chomet et Laurence Cortadellas disponible sur internet : http://www.zhiroujia.com/wp-content/uploads/2016/10/La-respiration-dite-inversee-1.pdf)

C’est une technique toute aussi « naturelle » que la précédente à ceci près que la respiration ventrale est une respiration naturelle de repos et la respiration inversée est une respiration naturelle d’effort. Observez votre respiration lorsque vous faites un effort : vous inspirez inconsciemment en gonflant la cage thoracique. Cette respiration est stimulante, dynamisante alors que la précédente nous mène vers le calme.

Cette respiration a effet booster sur notre vitalité immédiate (physiologique) mais également sur nos canaux énergétiques. Cet aspect est grandement développé dans la pratique des tsalung tibétains (pratiques de souffle ; cf : www.caubeldominique.com)

Pour plus de détails sur cette respiration, lire l’article cité plus haut.

Les rétentions de souffle

Les rétentions de souffle ne sont pas des actes naturels normaux.

C’est-à-dire que lorsqu’une rétention de souffle se produit de manière « naturelle » (comprendre ici « involontaire »), c’est que l’individu ne se trouve pas dans un contexte « normal ».

J’en ai eu le souffle coupé. On comprend ici que l’arrêt de la respiration, si elle est involontaire, est induite par un choc émotionnel. Une situation bouleversante, déstabilisante se produit qui vient tellement bousculer la personne, que même sa respiration – une expression totalement gérée par le système nerveux autonome- en est perturbée.

En pratiquant régulièrement des arrêts volontaires et contrôlés de la respiration, il devient donc possible de libérer des états émotionnels qui étaient comme enkystés dans l’inconscient.

Les rétentions poumons pleins sont assez sécurisantes ; on se dit qu’on a fait des réserves et que l’on va pouvoir « tenir » quelques secondes. C’est sans compter sur la production de déchets (de CO2) qui continue dans les processus physiologiques en cours. Il peut alors y avoir une sensation d’intoxication. Comme par exemple, lorsque que, marchant en pleine rue, on prend une bouffée de gaz d’échappement libérée par un moteur de voiture non entretenu correctement. Que faire quand les poubelles débordent ?

On nait par le souffle, on meurt par le souffle. La respiration, c’est la vie. L’arrêt de la respiration, c’est la mort. Les rétentions de respirations à vide nous mettent alors en face de nos pulsions émotionnelles primaires, de notre instinct de survie. C’est une angoisse de mort qui surgit des profondeurs.

Notre capacité à « tenir » des rétentions de souffle va donc dépendre d’une capacité de concentration et d’une capacité à observer nos pulsions sans y céder.

Rétention poumons pleins

Cette rétention se pratique souvent (mais pas obligatoirement) à la suite d’une inspiration inversée. Elle a pour effet intéressant de permettre une dilatation volontaire de la cage thoracique et favorise donc l’élasticité des poumons ainsi que la flexibilité des côtes et des muscles intercostaux. Plus les poumons sont élastiques, moins ils ont besoin d’énergie pour être remplis. Ainsi, l’augmentation du volume pulmonaire de la cage thoracique se fait naturellement.

De plus, une rétention à plein favorise le calme intérieur en rééquilibrant le système nerveux autonome entre système sympathique et orthosympathique.

Cette rétention est la plus accessible pour les débutants et il est donc intéressant de commencer les interruptions volontaires de respiration par des rétentions à plein ; cela permet d’aider le pratiquant à se familiariser avec l’arrêt de la respiration.

Rétention poumons vides

La rétention de la respiration à vide est une pratique qui nécessite du temps pour être correctement pratiquée. Cette apnée poumons vides s’appelle aussi l’hypoxie intermittente. Elle se définit par le fait de ne plus avoir assez d’oxygène dans le sang pendant un laps de temps court.

On pourrait croire que ce manque d’oxygène ponctuel aurait pour conséquence une diminution progressive de l’oxygène dans les tissus du corps mais c’est le contraire qui se produit ! Cela provoque au contraire un afflux d’oxygène dans le sang et dans les tissus.

Pendant l’apnée, l’oxygène attaché à l’hémoglobine dans le sang est lâché dans les tissus. Le CO2 qui s’accumule peut alors être capté par l’hémoglobine pour être transporté jusqu’aux escorté jusqu’aux poumons et ensuite évacué par l’expiration.

Les sportifs de haut niveau connaissent bien ce processus et pratiquent l’hypoxie afin d’augmenter leurs performances et leur récupération.

Il est important de développer la capacité à tolérer une accumulation de CO2 momentanée sans ressentir l’urgence de respirer par la pratique régulière d’exercices de respiration nasale. Aujourd’hui, nous respirons trop par la bouche ce qui libère beaucoup de CO2 d’un coup. Du coup, l’oxygène reste attaché à l’hémoglobine et n’est pas diffusée dans les tissus. De plus, une expiration trop importante de CO2 a une action acidifiante sur le sang et les tissus. Donc la pratique de l’apnée permet de maintenir une alcalinisation naturelle et idéale du corps.

Sur le plan émotionnel, la privation d’oxygène enclenche une réaction de panique voire d’angoisse par l’activation de mémoires inconscientes de mort et ce, afin d’activer en urgence notre instinct de survie. En nous confrontant régulièrement et consciemment à ce stress anxiogène et en prenant le temps d’apprendre au corps et à l’inconscient d’être momentanément privé d’oxygène sans ressentir cette panique, nous ré-éduquons notre système nerveux à l’apaisement et à la capacité à ne pas se laisser embarquer dans des spirales anxiogènes. Dans notre civilisation contemporaine si stressée, c’est une nécessité criante.

N’est-il pas dangereux pour le cerveau de le priver d’oxygène si longtemps ? Là aussi c’est tout le contraire ; le cerveau, comme le reste des tissus, bénéficie en fait de plus d’oxygène et les interruptions de respiration volontaires et travaillées aident les vaisseaux sanguins du cerveau à devenir plus souples (à se contracter et se dilater en fonction des besoins). De plus, des études ont démontrées des effets positifs sur la plasticité cérébrale.

(cf : ARTICLE 1, ARTICLE 2, ARTICLE 3, ARTICLE 4)

Au niveau du système nerveux et endocrinien : les hormones du bonheur type sérotonine, dopamine, ocytocine, noradrénaline sont produites. De plus, elle stimule la neuroplasticité, la production de cellules souches, une production accrue d’oxyde nitrique, une augmentation de l’EPO, et plus encore. Vous pouvez trouver à ce sujet beaucoup d’informations sur les sites des apnéistes qui se sont profondément plongés dans le sujet ! (https://www.apdi-villefranche.com/retention-souffle-performance-apnee/)

La respiration dans les pratiques de Qigong dynamiques

Je ne m’étendrai pas trop dans ce chapitre car le Qigong présente un panel de pratiques hétérogènes et je suis loin d’être familière avec grand nombre d’entre elles. Ce que je peux dire c’est que j’apprécie particulièrement les pratiques dynamiques qui associent la respiration et le geste comme par exemple les quinze mouvements du Wudang ou encore les 18 mouvements.

Ces pratiques sont très intéressantes en ce sens qu’elles permettent :

  • D’apprendre au pratiquant à respirer ;
  • D’apprendre au pratiquant à moduler et amplifier sa respiration ;
  • De permettre au pratiquant de faire un travail respiratoire conscient et rythmé, donc d’entrer dans une régularité du souffle ;
  • De proposer un support de concentration pour le mental ;
  • De proposer une approche de l’observation du corps lorsqu’en plus sont proposés des placements de concentration sur des points particuliers du corps.

Ces techniques sont très appréciées des pratiquants qui sentent rapidement des changements dans leurs ressentis corporels : un relâchement profond, une sensation de légèreté, de fluidité et de chaleur très agréables.

Comme je suis principalement une pratiquant de zhineng qigong, je ne porte pas trop l’accent sur ces pratiques qui, à mon avis* (mais ce n’est QUE mon avis et je ne suis ni un maître, ni un être éveillé ni quoi que ce soit d’autre qu’une humaine cheminant dans une voie personnelle et escarpée), à un moment donné sont limitantes. Je veux dire que ces pratiques sont extrêmement bénéfiques dans les plans du bien-être, de la santé et de la revitalisation énergétique au quotidien. Cela étant, elles ne permettent pas de dépasser le plafond de verre du bien-être et de la santé et n’ouvrent pas sur des espaces plus subtils car elles restent cantonnées à des ressentis et des mécanismes purement physiques de l’inspire et de l’expire. MAIS, elles sont nécessaires à l’entretien de notre base, de notre socle, c’est-à-dire : le corps.

La respiration dans les pratiques alchimiques internes

Comme pour le chapitre précédent, je ne suis pas qualifiée pour lancer un avis sérieux sur les pratiques alchimiques internes. Il me semble d’ailleurs que c’est d’une grande prétention et/ou d’un besoin de reconnaissance que de prétendre pratiquer l’alchimie interne. J’entends, dans les stages de Qigong, ou je lis sur internet, les témoignages de personnes qui s’étalent sur le sujet mais j’ai le sentiment que ce n’est que pérorer pour se mettre en valeur.

Je ne veux pas déprécier les expériences de chacun et ne vise personne en particulier mais, honnêtement, êtes-vous capable se sentir clairement votre rate ? votre pancréas ? votre vésicule biliaire ? Je veux dire, en dehors de tout symptôme pathologique. Bien sûr, après une boite de chocolat inconsciemment avalée devant un film de Noël, tout le monde ressent bien son foie…. (et encore, seulement la partie douloureuse) mais si vos organes ne sont pas en état de crise, vous ne les sentez pas, je veux dire, vous ne les sentez pas comme vous sentez votre main ou votre pied. Alors pourquoi prétendre être en capacité de ressentir des aspects encore plus subtils comme nos dantian ou notre circulation céleste !?

Je pensais être la seule tarte à ne rien ressentir (alors que je suis plutôt du profil « hypersensible ») malgré mes années de pratique mais quel soulagement d’avoir entendu lors d’un stage Karine Martin* déclarer qu’il lui avait fallu des années pour ressentir son dantian inférieur ! et qu’aujourd’hui encore, ce n’était pas du 24h/24 !

*Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, Karine Martin a été ordonnée grand maître de rituel par les taoïstes en Chine, après avoir été initiée pendant 16 ans dans les temples taoïstes en Chine. (Excusez du peu)

Sa chaîne YouTube :

https://www.youtube.com/channel/UC8tv13uKzpv0034ou8Le-vA

Je voudrais donc rassurer celles et ceux qui au bout de trois jours de stage se disent qu’ils/elles sont trop nul-les cat ils/elles ne « sentent » pas leur dantian ou leur circulation céleste : c’est tout à fait normal !!!!! Il faut des années de pratique pour en arriver là.

Et les personnes qui prétendent l’inverse, je crois qu’elles sont trompées par leurs ressentis induits par des visualisations et des illusions kinesthésiques. Elles sont souvent victimes d’un effet de groupe.

L’alchimie interne est un processus de transformation très profond de l’être qui s’inscrit dans le temps. Il faut des années de pratique pour que ce processus se déploie, petit à petit, dans nos divers corps subtils et dans le concret de nos vies.

Il n’est pas possible d’être aussi « top » dans les pratiques énergétiques alors que notre vie (et notre tête) est juste un bazar sans nom. Un grand pratiquant de Qigong a une excellente santé physique, une grande stabilité émotionnelle et est comblé par une vie simple. Et déjà cela est un grand accomplissement.

Donc, exercez votre discernement :

  • Lorsque vous êtes face à des personnes prétendant ceci ou cela (même si ce sont des pratiquant de longue date ou même si ce sont des chinois-es)
  • Lorsque l’on vous propose un stage ou une formation qui va vous faire ressentir ceci ou cela ; c’est possible mais en quelques années, pas en quelques jours ni semaines.

La respiration du fil de soie

Les taoïstes considèrent la respiration comme une matière très précieuse et délicate de laquelle nous devons prendre le plus grand soin. Nous sommes ici complètement à l’opposé des pratiques indiennes ou tibétaines qui proposent un large panel de pratiques respiratoires puissantes. Les taoïstes posent une conscience très fine sur la relation entre respiration et canal énergétique et considèrent que des respirations forcées ou trop puissantes seraient dommageables à ceux-ci. Le taoïste aime le « wuwei » ; la non-interférence avec ce qui est et propose, plutôt que d’agir sur la respiration à l’instar de ses voisins, de laisser le corps respirer par lui-même jusqu’à en oublier la respiration. Ainsi, il ne s’agit pas de créer de tensions ou de blocages supplémentaires par une respiration qui irait à l’encontre de la nature du corps au moment T mais plutôt de laisser se déployer une respiration plus profonde et plus libre par l’action de la conscience. Il est ainsi proposé de considérer la respiration comme un fil de soie. Imaginez un fil de soie (ou un fil de toile d’araignée) qui entre par vos narines à l’inspire et qui en ressort à l’expire. Votre challenge est de ne pas casser ce fil si précieux et si fragile. L’image du fil de soie ou d’araignée est parfaite pour illustrer à la fois la force et la finesse quand on sait que la recherche de pointe chinoise a développé des toiles de parachutes pour l’armée et des combinaisons d’astronautes à base de fil de soie et d’araignée particulier (euh… OGM il me semble, mais bon, quand même !)

Alors, inspirer très doucement, sans brusquer le souffle et expirer tout aussi délicatement. Ou plutôt : observer l’inspire délicat se réaliser tout seul sans notre intervention et observer l’expire subtil se déployer sans volonté. Il n’y a plus aucune tension dans le corps. La respiration n’a plus rien à voir avec « de l’air qui entre et qui sort ». La respiration devient simplement l’expression du vivant qui danse en nous. Dans cet état, nous sommes en parfaite communion avec l’univers et nous pouvons faire l’expérience de « l’univers qui respire » à travers nous. Ce n’est plus « je » qui respire mais « ça » respire ou encore je suis respiré.

C’est une invitation à l’expérience subtile de l’énergie de Vie. Contacter ce flux de vie qui circule dans l’univers. En oublier le soi, le je, pour pénétrer une expérience par-delà l’égo. Le souffle, c’est la vie, n’est-ce pas ? Nous naissons par l’inspire, nous mourrons par l’expire. Alors, lâcher l’emprise sur le souffle est une expérience éminemment ontologique qui transcende l’incarnation. En d’autres termes, la respiration du fil de soie est une expérience spirituelle qui demande de dépasser nos peurs de ne plus exister. Lâcher l’égo pour fusionner avec l’Univers.

La respiration de l’Univers

A partir de ce stade, il devient possible de concentrer notre conscience sur des points spécifiques de notre corps et d’y ressentir notre respiration. Nous savons que nous respirons non seulement par les poumons mais également par la peau. De plus, lorsque l’on se met très profondément à l’écoute de notre corps et de notre respiration, il devient possible de percevoir comment la respiration impacte tout le corps. Si vous avez regardé les vidéos proposées au début de cet article, vous avez peut-être compris que la respiration fait bouger toute la colonne vertébrale et les organes internes. L’on pourrait pousser plus loin avec une observation des fascias et de leur tissage dans le corps et sentir alors que tout le corps est impacté par le mouvement respiratoire. Alors, l’on peut se concentrer, zone par zone, dans un état de relaxation très profonde, pour ressentir et observer la respiration de notre corps. Le plus facile est d’observer les grands points d’acupuncture : mingmen, baihui, yongquan, laogong. Avec de l’expérience, on peut se déplacer sur d’autres zones. Il y a de nombreuses techniques enseignées pour cela comme la respiration par les dantian par exemple.

Grâce à la pratique prolongée, il devient possible de ressentir, non plus seulement notre corps physique, mais également, en même temps, notre corps énergétique. Puis, avec encore plus de pratique, ressentir notre connexion profonde avec notre environnement, avec notre planète, notre système solaire, notre Univers. Et à chaque stade, nous pouvons ressentir et observer la respiration. Ainsi, de nos cellules jusqu’à la totalité de l’Univers, nous pouvons ressentir cette respiration cosmique dont nous faisons partie. Ceci n’est pas une visualisation mais bien une expérience directe.

Conclusion

Pour conclure cet article, je vous encourage à pratiquer les techniques de respiration car elles sont extrêmement bénéfiques sur bien des plans. Cela étant, si elles sont incorrectement pratiquées, elles peuvent devenir néfastes. Je vous invite donc instamment à trouver un enseignant sérieux qui saura vous accompagner pas à pas et de manière toute personnelle. Attention aux programmes tout fait sur internet qui peuvent être très bien pour certains mais complètement inadaptés pour d’autres.

La respiration, c’est la vie.

Respirer consciemment, c’est vivre consciemment.

Maîtriser sa respiration, c’est maîtriser sa vie.

Se laisser être respiré, c’est se laisser être habité par la danse de la vie.

Être inspiré par le Souffle. Être expansé par le lâcher.

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